Ce qu'il voulais que je lise:
La mort n'est rien,
Je suis seulement passé dans la pièce à côté.
Je suis toi, tu es moi; ce que nous étions l'un pour l'autre,
Nous le sommes toujours.
Donne moi le nom que tu m'as toujorus donné,
Parle moi comme tu l'as toujours fait,
N'emploie pas un ton différent.
Ne prends pas un air solennel ou triste.
Continue à rire de ce qui nous faisait rire ensemble.
Prie pour, souris, pense à moi, prie pour moi.
Que mon nom soit pronocé à la maison, comme il l'a toujours été,
Sans emphase d'aucune sorte, sans trace d'ombre.
La vie signifie,ce qu'elle à toujorus signifié.
Elle est ce qu'elle a toujours été. Le fil n'est pas coupé.
Pourquoi serai-je hors de ta pensée parce que je suis hors de ta vue?
Je t'attends, je ne suis pas loin, juste de l'autre côté du chemin.
Tu vois tout est bien.
Ils voulaient que je lise ceci à l'église, texte impersonnel, de plsu, je ne supportais pas la prise du texte à la première personne..je pourrais tergiverserdes heures et des heures sur le mauvaiseté de ce texte, mais j'en ai marre de critiquer alors pour une ( rare) fois, je me tais
Voilà ce que j'ai écrit et lu, pour lui :
Lorsque sonne le glas pour le parent aimé,
Se déversent en nous, diverses émotions mêlées,
On peut y voir, de la tristesse, de la peine,
Mais également, du dépit et de la haine
On se prend donc à éprouver de la rancœur,
Pour le défunt, pour son départ rapide et trompeur,
Qu’importe la manière, on chercher à retenir,
De notre disparu, les moindres souvenirs.
Nos pleurs, nos sanglots, nos chagrins n’y feront rien,
Mais peu à peu, dans leur flot, nos petites larmes,
Emportent avec elles, le mal qui nous désarme ;
Laissons les s’échapper, puis lors d’un beau matin,
Nous serons enfin capable de nous relever,
De ce ressentiment qui sait tout ravager,
Et de penser à nouveau à lui, normalement,
Comme si depuis longtemps, il fût toujours présent.
Qui trop embrasse jamais n’étreint,
Tu pars vers un autre lendemain,
Alors nous te laissons partir,
Puisses-tu ne plus souffrir,
Des tiens ne plus être séparé,
Et pour nous avoir une pensée.
Aujourd’hui, nous pleurons un mort,
Et pour lui, nous rirons encore.