Avez vous déjà eu un coup de foudre? Pas un de ceux colporté par le cinéma pour nous faire bâver, mais un vrai et simple grand coup de foudre. Un du genre qui vous faire faire vraiment n'importe quoi, qui vous prend vous attache et ne vous relâche jamais. Certains scientifiques disent que c'est une bête réaction homonale sécrétée par l'Homme dans le but de se reproduire, mais ceux sur qui cet évènement est tombé ne pense certainement pas comme vous...
Je ne suis pas un bel homme pas delà à être un repoussoir mais je ne suis pas du genre que l'on remarque au premier coup d'oeil. Je suis content de mon état d'homme non remarquable mais pas laid, car de nos jours il ne fait pas bon être laid. Si l'on résume le tout en un mot, les gens ne me regardent même plus tellement je passe inaperçu. Pourtant, je rêve de hurler, en plein centre commercial :" je passe et ne m'arrête pas, n'y a-t-il donc personne pour m'arrêter, finirai-je donc par m'arrêter seul et définitivement?". Mais pour un grand timide tel que moi il n'exstite aucune place dans ma vie pour une telle prestation.
Ai-je envie de mourir..?Non; ma vie est un grand vide mais je l'aime bien quand même, on s'est fait l'un à l'autre, je m'habitue à vivre et ma vie s'habitue au vide qu'elle engendre, je suis même prêt à dire que je susi en harmonie avec elle, du moins l'étais-je jusqu'à ce qu'elle entre dans ma vie. Ce "elle" innomable est l'élément perturbateur de ma situation initiale, et bien évidemment, le moteur de mes mésaventures.
Tout cela commence un jour d'hiver, peu après Noël (fête que me répugne plus que tout mais que je supporte avec un sourire plein de fausseté que personne ne remarque...). Peu après Noël donc, je sortais d'un cinéma voir un film d'horreur, rien de tel pour se remettre d'une aussi éprouvante que écoeurante période. Ce film quelconque dans ma vie me donna l'envie d'un bain de foule dans le centre commercial jouxtant le cinéma. En effet j'aime la solitude mais ce que j'aime par dessus tout, c'est observer les gens et leur ridicule petits comportement égocentristes. Suite à ces observations je forme mentalement une liste des horreus impolies mais discrètes dont j'ai été le témoin-victime, car voir tous ces comportements me mets dans tous mes états et à la fin de ces séances d'immertions totale en territoire surpeuplé, je souhaiterai réinventer les crimes contre l'humanité, exterminer quelques millions de personnes, parfois pour les seules raisons de m'avoir bousculer sans s'excuser, d'avoir renversé mon verre (comme si ce que l'on achetait dans les centres commerciaux ne coûtait pas assez cher pour le renverser.).Enfin bref, j'en étais à épier un couple en train de se disputer sans aucune honte ni pitié pour leur entourage inconnu, quand un jeune femme traversa mon champ de vision. On aurait dit une nippone tout droit venu du japon, et je me disais qu'une telle créature n'avait pas sa place dans un lieu aussi détestable. Je l'observais quelque peu avant de remarquer qu'elle était encadrée par deux gorrilles du centre commercial. Je n'en revenais pas, comment pouvaient-ils traiter cette princesse avec si peu de bonne manières et de respect. Il me vint à l'esprit de la délivrer, ne supportant plus une seconde cette scène. C'est ainsi que je m'élançait vers elle à tout allure (rien n'aurait pu me retenir), et sans même jetter un regard aux singes, j'attrapais ma princesse japonaise et m'enfuie avec elle main dans la main. Même si nous descendons du singe, un gorrile n'est pas réputé malin, et ce fut d'une facilité infantile que ce semer ces deux gros balourds. Arrivés hors de porté et de vue de nos poursuivants, je me présantais:
-Bonjour, je suis Alphonse André et je suis très étonné que vous m'ayez suivit aussi facilement
-Et moi je suis surprise que nous ayons semé aussi facilement ces vigiles, je vous en remercie. Je me nomme Lin Johnes.