Et soudain le bonheur m'assaile,
Lentement à travers une faille,
Illuminant sur son chemin,
Les longs et tortueux tunnels,
Enigmes que formaient mon chagrin.
Mon esprit était un donjon,
Veillé par trop de sentinelles;
Impossible de les tromper,
Ma pensée si fit une raison,
Sans doute était-elle sans pitié.
Ma lueur semblait se fâner,
Sans Soleil pour la faire pousser;
Mais tu trouvas le fon moyen,
De me détourner de ma fin,
Implorant, pleurant pour mon bien.
Et dans une vision pleine d'espoir,
Je refis face à mon entrin,
Vis notre bataille sans mercis,
Menée à tâtons dans le noir,
Qui trouble mon si bel ennui.
Ainsi je luttais à nouveau,
Pour mon bien , le tien et tes mots,
Pris par les véhémence des feux,
Rejettant le plus simple adieux,
Nous avançâmes d'un pas certain,
Certainement vers le matin.